STEVEN WILSON
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Mr a
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Re: STEVEN WILSON
"Make it count"
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ASG
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Re: STEVEN WILSON
@pf2 : Je ne vois pas le sens de comparer SW ou PT à Marillion, à part pour signifier que tu as du mal à adhérer. 
C'est marrant ta remarque sur ce tic de composition de SW qui consiste à mettre un peu de tout dans certains morceaux, du calme, du nerveux, de l'alternance, moi c'est ce qui me plait chez lui. Et j'aime moins son côté pop, même s'il faut admettre qu'il sait fabriquer des petits bijoux dans ce genre.
Il faut du temps aussi pour apprécier PT. Je me suis accrochée pendant des mois avant de trouver la clé.
C'est marrant ta remarque sur ce tic de composition de SW qui consiste à mettre un peu de tout dans certains morceaux, du calme, du nerveux, de l'alternance, moi c'est ce qui me plait chez lui. Et j'aime moins son côté pop, même s'il faut admettre qu'il sait fabriquer des petits bijoux dans ce genre.
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nikowe
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Re: STEVEN WILSON
+1ASG a écrit :@pf2 : Je ne vois pas le sens de comparer SW ou PT à Marillion, à part pour signifier que tu as du mal à adhérer.
C'est marrant ta remarque sur ce tic de composition de SW qui consiste à mettre un peu de tout dans certains morceaux, du calme, du nerveux, de l'alternance, moi c'est ce qui me plait chez lui. Et j'aime moins son côté pop, même s'il faut admettre qu'il sait fabriquer des petits bijoux dans ce genre.
Il faut du temps aussi pour apprécier PT. Je me suis accrochée pendant des mois avant de trouver la clé.
j'etais juste en train decouvrir First Regret/3YearsOlder, bien sans PLUS...? bcp moins original ou beau que souvent , mais le PLUS semble survenir, dans le dernier tiers ( en combinant les 2 pistes, elle fait 12:20... )
De toute façon je reécouterai for sure one fine day...
Merci msieur a pour les liens, encore 5 critiques anglaises interessantes élogieuses, impatient découter l'album entier.
Amicalement
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Seb
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Re: STEVEN WILSON
J'écoute l'album depuis quelques jours et je dois me forcer et me faire violence pour ne pas l'écouter trop. Genre plus de trois fois par jour.
C'est le Brave des temps moderne (comme me l'a fait remarquer Aurélien qui visiblement lit toujours ce forum).
Pas musicalement bien sûr, mais sur le fait que c'est un concept basé sur une histoire vraie avec une jeune femme à qui il arrive quelque chose de tragique. On passe par des moments musicaux très sombres, mais heureusement il y a aussi des morceaux plus lumineux. La chanson titre par exemple est un modèle de morceau pop-rock concis et puissant. Trois grands morceaux "prog" de bravoure avec 3 years older, Routine et Ancestral et pour finir le vrai dernier morceau "Happy Returns" qui est juste un chef d'oeuvre. Chanson joyeuse et terriblement triste à la fois. Je ne savais pas que c'était possible.
Et le morceau "Perfect Life" n'est musicalement pas représentatif de l'album pour ceux qui craignent. Personnellement, dans le contexte, je l'adore...
Ce disque est un chef d'oeuvre qui prend une toute autre dimension dans sa totalité. S'imprégner de l'histoire de Joyce Carol Vincent est à mon avis indispensable pour bien comprendre et apprécier le disque.
C'est le Brave des temps moderne (comme me l'a fait remarquer Aurélien qui visiblement lit toujours ce forum
). Pas musicalement bien sûr, mais sur le fait que c'est un concept basé sur une histoire vraie avec une jeune femme à qui il arrive quelque chose de tragique. On passe par des moments musicaux très sombres, mais heureusement il y a aussi des morceaux plus lumineux. La chanson titre par exemple est un modèle de morceau pop-rock concis et puissant. Trois grands morceaux "prog" de bravoure avec 3 years older, Routine et Ancestral et pour finir le vrai dernier morceau "Happy Returns" qui est juste un chef d'oeuvre. Chanson joyeuse et terriblement triste à la fois. Je ne savais pas que c'était possible.
Et le morceau "Perfect Life" n'est musicalement pas représentatif de l'album pour ceux qui craignent. Personnellement, dans le contexte, je l'adore...
Ce disque est un chef d'oeuvre qui prend une toute autre dimension dans sa totalité. S'imprégner de l'histoire de Joyce Carol Vincent est à mon avis indispensable pour bien comprendre et apprécier le disque.
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Re: STEVEN WILSON
@SEB : Elle donne envie ta petite chronique de l'album. Et puis cette addiction musicale est troublante...
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Seb
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Re: STEVEN WILSON
En effet , merci , d'ailleurs merci à tous, à tous les avis, à tous les gens qui postent des liens, j'avoue que je suis plus qu'impatient , ...comme disent les jeunes
j'ai GRAVE hâte !Et j'ai ma place pour le concert , malheureusement dans le fond de l'orchestre , je m'y suis pris tard , de plus comme son dernier album The Raven , contre toute attente est celui qui s'est le mieux vendu de toute sa carrière , si j'ai bien compris, même plus que n'importe lequel des albums de Porcupine Tree , qui sont pourtant beaucoup beaucoup + faciles d'accès musicalement que The Raven That Refused To Sing , mais bon j'imagine que le public n'est plus tout à fait le même , il évolue beaucoup, il progresse , et tiens, d'ailleurs, pour ceux que l'anglais peut quelquefois rebuter, j'ajoute que plusieurs critiques de Hand.cannot.ERase semblent souligner que Steven Wilson progresse ( et pas qu'un peu ) au chant ET aux instruments... bref tout ça pour dire que l'OLympia , THE salle prestigieuse , va sans doute faire complet ?... je suppose , même si ce n'est plus que dans 3 grosses belles semaines, juste après la convention de Pz !
bien amicalement + impatiemment ^^
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Seb
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Re: STEVEN WILSON
J'ai enfin pu écouter le disque en 5.1...
Avec le livret de la version Deluxe sous les yeux...
Incroyable. Voyage. musical.
Je m'attaque aux démos maintenant.
Pour ceux qui ont commandé la version "Deluxe" ou la version avec le DVD, je vous conseille vraiment de ne pas lire la suite, pour ne pas vous gâcher la surprise... Et je laisse du blanc pour ne pas vous piéger et vous "divulgâcher" le truc.
(vous êtes sûrs de bien vouloir lire ???)
(ok, alors c'est parti)
Le livre (c'est plus qu'un livret en fait) est le plus beau que j'ai pu voir avec un souci du détail dingue. C'est un journal intime, avec de très jolies photos, qui raconte l'histoire du point de vue de la protagoniste principale mais avec des documents supplémentaires insérés entre les pages... Et les paroles des chansons jouent à cache cache : au dos d'une carte postale, sur un bout de morceau de journal, dans un extrait de journal d'adolescente, sur une lettre, pliée dans une enveloppe collée dans le livre... etc.
Si ça vous intéresse, je peux faire des photos.
Le Blu-Ray diffuse les images du livre tout au long de la musique. Les textes n'apparaissent pas, ils ne sont que sur le livre.
Deux regrets :
- Les images changent à intervalle régulier et pas en rapport avec la musique. Ce qui amène parfois à un décalage entre ce qui est raconté dans la musique et ce qui est montré sur l'image. C'est franchement un peu couillon.
- Certaines images sont recadrées par rapport au livre (celles où le personnage est photographiée seins nus). Auto-censure un poil idiote, mais je suppose que c'était pour que le DVD soit tout public partout et que ça ne pose pas de souci de réglementation à la con dans tel ou tel pays. La version Deluxe n'étant pas en vente ailleurs que sur internet à ma connaissance, ils ont pu faire ce qu'ils voulaient.
Niveau son, j'ai testé le 96/24 LPCM 5.1. Je n'ai malheureusement pas pu le pousser autant que voulu. Et j'ai trouvé que ça manquait (un tout petit poil) de dynamique par rapport à la version stéréo. Mais attention, ça reste du tout tout bon... C'est Steven Wilson dont on parle. Ce n'est pas juste un musicien, chanteur qui écrit des chansons. C'est aussi un ingénieur son parmi les meilleurs qui soit. Donc c'est largement au dessus de la mêlée. Je n'ai pas testé la version DTS 5.1, ça sera pour la prochaine écoute.
La dernière entrée sur le livre, pour la chanson "Ascendant Here On" est datée du 2 mars 2015, c'est à dire aujourd'hui, pour la sortie de l'album.
Concrètement, on n'est que le 2 mars, mais je ne vois pas comment, ni qui, pourra faire mieux en 2015.
(À noter que dans les remerciements, il y a Steve Rothery (mais aussi Gavin Harrison et Steve Hackett))
Avec le livret de la version Deluxe sous les yeux...
Incroyable. Voyage. musical.
Je m'attaque aux démos maintenant.
Pour ceux qui ont commandé la version "Deluxe" ou la version avec le DVD, je vous conseille vraiment de ne pas lire la suite, pour ne pas vous gâcher la surprise... Et je laisse du blanc pour ne pas vous piéger et vous "divulgâcher" le truc.
(vous êtes sûrs de bien vouloir lire ???)
(ok, alors c'est parti)
Le livre (c'est plus qu'un livret en fait) est le plus beau que j'ai pu voir avec un souci du détail dingue. C'est un journal intime, avec de très jolies photos, qui raconte l'histoire du point de vue de la protagoniste principale mais avec des documents supplémentaires insérés entre les pages... Et les paroles des chansons jouent à cache cache : au dos d'une carte postale, sur un bout de morceau de journal, dans un extrait de journal d'adolescente, sur une lettre, pliée dans une enveloppe collée dans le livre... etc.
Si ça vous intéresse, je peux faire des photos.
Le Blu-Ray diffuse les images du livre tout au long de la musique. Les textes n'apparaissent pas, ils ne sont que sur le livre.
Deux regrets :
- Les images changent à intervalle régulier et pas en rapport avec la musique. Ce qui amène parfois à un décalage entre ce qui est raconté dans la musique et ce qui est montré sur l'image. C'est franchement un peu couillon.
- Certaines images sont recadrées par rapport au livre (celles où le personnage est photographiée seins nus). Auto-censure un poil idiote, mais je suppose que c'était pour que le DVD soit tout public partout et que ça ne pose pas de souci de réglementation à la con dans tel ou tel pays. La version Deluxe n'étant pas en vente ailleurs que sur internet à ma connaissance, ils ont pu faire ce qu'ils voulaient.
Niveau son, j'ai testé le 96/24 LPCM 5.1. Je n'ai malheureusement pas pu le pousser autant que voulu. Et j'ai trouvé que ça manquait (un tout petit poil) de dynamique par rapport à la version stéréo. Mais attention, ça reste du tout tout bon... C'est Steven Wilson dont on parle. Ce n'est pas juste un musicien, chanteur qui écrit des chansons. C'est aussi un ingénieur son parmi les meilleurs qui soit. Donc c'est largement au dessus de la mêlée. Je n'ai pas testé la version DTS 5.1, ça sera pour la prochaine écoute.
La dernière entrée sur le livre, pour la chanson "Ascendant Here On" est datée du 2 mars 2015, c'est à dire aujourd'hui, pour la sortie de l'album.
Concrètement, on n'est que le 2 mars, mais je ne vois pas comment, ni qui, pourra faire mieux en 2015.
(À noter que dans les remerciements, il y a Steve Rothery (mais aussi Gavin Harrison et Steve Hackett))
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Le Nobre
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Re: STEVEN WILSON
Tiens Seb, au lieu de m'étendre ou de te paraphraser, voici la chronique que j'ai posté, bouche bée, sur Amazon...
La confession d'un(e) enfant du siècle
Depuis longtemps Steven Wilson regarde le monde, depuis longtemps il le triture, il le malaxe, s'interroge sur la vie moderne, ses grands ensembles, ses grandes solitudes, ce spleen qui nous guette tous. Pour le conjurer, il poursuit avec ce Hand Cannot Erase sa captivante épopée sonore. On l'a connu chez Porcupine Tree, sciant du riff dans des contrées technoïdes, on l'a vu, solitaire, sous l'objectif du fidèle Lasse Hoile, concasser de l'iPod et tout un fatras de pourvoyeurs encodés, bondir d’étoiles en comètes pour plonger dans les trous noirs d’Insurgentes et de Grace For Drowning. Aujourd'hui le voilà qui se glisse dans la peau d'une femme. Une anonyme perdue dans la foule d'une mégalopole, tellement anonyme que sa disparition passe inaperçue. Elle n’a pas été enlevée, non, la ville l’a en quelque sorte absorbée, diluée dans le grand mélange. Il a juste suffi qu’elle reste deux mois cloîtrée dans son appartement. Nul ne s’en est inquiété. Pas d’ami, pas de parent, pas de confident. Peur d’une planète vide… Cette histoire s'inspire de celle de "Joyce Carol Vincent, une londonienne de 38 ans retrouvée morte en 2006 dans son canapé, entourée de cadeaux de Noël emballés, télévision allumée, trois ans après son décès" (source : [...]). Le Potter du prog la raconte en déroulant une série de chansons parmi ses plus belles, citons le morceau-titre, hit définitif, mais aussi Perfect Life, Routine (le chef d'oeuvre de l'album), Transcience, truffées de mélodies inoubliables. Au passage, il n'oublie pas, en éternel alchimiste, de nous perdre dans les vertiges de quelque Grand Canyon, comme l'abrasive paire floydienne Home Invasion/ Regret #9. Jamais sans doute n'aura-t-il mieux maîtrisé sa science du détail. Toujours accompagné de l'impressionnante Agence tous risques qui œuvrait sur The Raven That Refused To Sing, ce grand grimoire seventies, Steven Wilson revient dans le présent, dans ce foutu 21ème siècle, pour une revue complète de son arsenal. Pop, prog, électronique, indus, ses champs des possibles sont vastes, ses acquis confondants... L'ouverture 3 Years Older évoque le tout meilleur de Rush en version 2.0, Ancestral, chevauchée haletante, n'est pas aux antipodes d'Happy The Man, mythique quintette américain, la voix angélique de l’enfant de Routine emprunte au All The Love de Kate Bush… Steven vocalise pour sa part en solo ou dans le sillage fantomatique de l’israélienne Ninet Tayeb, Guthrie Govan tutoie la perfection à chaque intervention, Adam Holzman est aussi véloce que Jordan Ruddess MAIS aussi pertinent que Mark Kelly, Marco Minnemann et le jovial Nick Beggs semblent sortis de la cuisine de Neil Peart et de Geddy Lee, bref Hand Cannot Erase est tout simplement un moment de musique exceptionnel ! Au terme duquel l’héroïne réapparaît, pour entrevoir l’inéluctable réalité : dans notre monde, rien n’a changé. "Il leur restait donc le présent, l'esprit du siècle, ange du crépuscule, qui n'est ni la nuit ni le jour."
(Alfred de Musset)
A+
La confession d'un(e) enfant du siècle
Depuis longtemps Steven Wilson regarde le monde, depuis longtemps il le triture, il le malaxe, s'interroge sur la vie moderne, ses grands ensembles, ses grandes solitudes, ce spleen qui nous guette tous. Pour le conjurer, il poursuit avec ce Hand Cannot Erase sa captivante épopée sonore. On l'a connu chez Porcupine Tree, sciant du riff dans des contrées technoïdes, on l'a vu, solitaire, sous l'objectif du fidèle Lasse Hoile, concasser de l'iPod et tout un fatras de pourvoyeurs encodés, bondir d’étoiles en comètes pour plonger dans les trous noirs d’Insurgentes et de Grace For Drowning. Aujourd'hui le voilà qui se glisse dans la peau d'une femme. Une anonyme perdue dans la foule d'une mégalopole, tellement anonyme que sa disparition passe inaperçue. Elle n’a pas été enlevée, non, la ville l’a en quelque sorte absorbée, diluée dans le grand mélange. Il a juste suffi qu’elle reste deux mois cloîtrée dans son appartement. Nul ne s’en est inquiété. Pas d’ami, pas de parent, pas de confident. Peur d’une planète vide… Cette histoire s'inspire de celle de "Joyce Carol Vincent, une londonienne de 38 ans retrouvée morte en 2006 dans son canapé, entourée de cadeaux de Noël emballés, télévision allumée, trois ans après son décès" (source : [...]). Le Potter du prog la raconte en déroulant une série de chansons parmi ses plus belles, citons le morceau-titre, hit définitif, mais aussi Perfect Life, Routine (le chef d'oeuvre de l'album), Transcience, truffées de mélodies inoubliables. Au passage, il n'oublie pas, en éternel alchimiste, de nous perdre dans les vertiges de quelque Grand Canyon, comme l'abrasive paire floydienne Home Invasion/ Regret #9. Jamais sans doute n'aura-t-il mieux maîtrisé sa science du détail. Toujours accompagné de l'impressionnante Agence tous risques qui œuvrait sur The Raven That Refused To Sing, ce grand grimoire seventies, Steven Wilson revient dans le présent, dans ce foutu 21ème siècle, pour une revue complète de son arsenal. Pop, prog, électronique, indus, ses champs des possibles sont vastes, ses acquis confondants... L'ouverture 3 Years Older évoque le tout meilleur de Rush en version 2.0, Ancestral, chevauchée haletante, n'est pas aux antipodes d'Happy The Man, mythique quintette américain, la voix angélique de l’enfant de Routine emprunte au All The Love de Kate Bush… Steven vocalise pour sa part en solo ou dans le sillage fantomatique de l’israélienne Ninet Tayeb, Guthrie Govan tutoie la perfection à chaque intervention, Adam Holzman est aussi véloce que Jordan Ruddess MAIS aussi pertinent que Mark Kelly, Marco Minnemann et le jovial Nick Beggs semblent sortis de la cuisine de Neil Peart et de Geddy Lee, bref Hand Cannot Erase est tout simplement un moment de musique exceptionnel ! Au terme duquel l’héroïne réapparaît, pour entrevoir l’inéluctable réalité : dans notre monde, rien n’a changé. "Il leur restait donc le présent, l'esprit du siècle, ange du crépuscule, qui n'est ni la nuit ni le jour."
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