Yep, j'aurais bien aimé y être :
Quel regard Neil a , quelquefois...
Hey hey, my my.
Rock and roll can never die
There's more to the picture
Than meets the eye.
My my,hey hey
Rock and roll is here to stay
Its better to burn out
Than to fade away
Hey Hey, My My est une chanson rock de Neil Young.
Elle existe, avec des variantes sur les paroles, sous deux formes : la version acoustique My My, Hey Hey (Out of the Blue), et la version électrique Hey Hey, My My (Into the Black) qui clôt l'album de Neil Young Rust Never Sleeps paru en 1979. Inspirée par le groupe de pre-new wave Devo, la montée du punk et par ce que Neil Young ressentait comme son propre déphasage par rapport à la musique de son époque, cette chanson a traversé la génération, inspirant les amateurs de punk comme de grunge et redynamisant significativement sa carrière. La chanson parle de l'alternative entre produire toujours la même musique (to rust, rouiller, ou to fade away, disparaître) ou exploser en vol (to burn out), comme le fit John Lydon des Sex Pistols en abandonnant son personnage de Johnny Rotten.
Avec l'explosion du punk en 1977, pour certains punks, Neil Young et ses contemporains étaient des dinosaures, et pour eux de tels artistes semblaient maintenant trop contents de se reposer sur leurs lauriers et de sortir des titres sans enthousiasme.
Neil Young craignait qu'ils n'aient raison. La mort d'Elvis Presley la même année sonnait le glas du rock, à l'instar de The Clash criant allègrement « No Elvis, Beatles or The Rolling Stones in 1977! » dans leur chanson 19774.
De la crainte de Neil Young de devenir obsolète surgit une appréciation de l'éthique punk, et la chanson fut écrite, initialement comme une ballade acoustique qui devint My My, Hey Hey (Out of the Blue). Lors de la tournée avec le Crazy Horse, la chanson démarra une nouvelle vie grâce à un arrangement rock, ponctué de solos de guitare de Neil Young qui inspira les groupes de la scène proto-grunge, comme Sonic Youth, Meat Puppets, Pixies et Dinosaur Jr. - qui à son tour engendra Nirvana.
Un extrait des paroles, « it's better to burn out than to fade away » (« il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu ») est associé à la mort de Kurt Cobain, car le leader de Nirvana l'a cité dans la lettre expliquant son suicide. Neil Young expliqua plus tard qu'il en fut si bouleversé qu'il dédia son album Sleeps with Angels (1994) à Cobain.
Amicalement