MARK ALBERTS

Tout ce qui concerne la musique et qui n'est pas directement lié à Marillion...
Répondre
Phil
Membre Avancé
Messages : 99
Enregistré le : 05 avril 2008, 23:03
Contact :

MARK ALBERTS

Message par Phil » 07 octobre 2017, 09:35

Cet auteur-compositeur évolue dans un folk blues bien appuyé, n'hésitant pas non plus à approcher le boogie rock. Il a déjà publié un premier album intitulé Me And The B, il y a quelques années puis un EP intitulé I Hate Trains.

https://www.youtube.com/watch?v=wgeOtBQNGGY

Image

MARK ALBERTS : Sallinger B.O

Mark, j'aime ce qu'il fait et ce, depuis son premier opus Me And The B suivi d'un EP intitulé I Hate Trains. Je vous invite vraiment à réécouter ces délicieux albums. Et donc aujourd'hui, Mark réapparait via une BO composée et intitulée Sallinger pour une pièce de théâtre mise en scène par sa talentueuse fille Léa Sananes, pièce de théâtre actuellement à l'affiche au théâtre des Déchargeurs à Paris et ce, jusqu'au 18 décembre prochain.

Ca commence sur un très crimsonien New York Tsunami. On croirait entendre un Red ou un Lark's Tongue Aspic III tant le déluge de guitares vous nettoie les canaux auditifs. Un morceau entêtant qui retranscrit parfaitement le rythme effréné de la ville qui ne dort jamais. Ca se calme avec un Family Disintegration très floydien accompagné d'un banjo en fond, morceau que l'on qualifiera d'interlude. Le calme avant la tempête, me direz-vous puisque le son très rugueux et distordu vient nous rappeler que Mark est un fan de rock bien burné teinté ici de subtils contre-temps psychés voire shadowesques sur Leslie Get Your Gun. On peut parfois penser à Peter Gunn. Anna's Song nous dépeint une facette beaucoup plus débridée du sieur Alberts, un titre interprété avec brio et sensualité par la divine Juliette Raynal. Mais quelle voix !!!!!!!!!! Du talent à l'état pur.
Bird Attack se veut être un déluge de décibels guitaristiques mimant le piaillement incessant d'oiseaux en train de se disputer sans doute de la nourriture.............musicale. Moineaux, mésanges, roitelets, geais, on ne sait pas d'où ça vient mais en tout cas, le Mark, lui, il est dans son nid, bien au chaud et ce, grâce à son toucher de guitare si caractéristique.

The Death Of Henry débutant sur des accents très Chris Isaakiens évolue sur d'épais riffs distordus, Mark ayant toujours en tête d'y caler une mélodie que l'on retient.

C'est une cavalcade de riffs qui, ensuite, vous prend à la gorge. Ca s'appelle The Fearless And The Masked Beauty (La Beauté masquée qui n'a peur de rien) et l'ami Benoit Fournier, batteur de Matmatah, recruté pour l'occasion, n'a de cesse de nous démontrer son incontestable talent car le tempo, il faut le tenir imaginant bien le Mark dire à notre marteleur de service "d'envoyer la purée"...Take Me To The Mad house nous permet de souffler après cette déflagration mais ce n'est qu'une accalmie puisque Coming Through The Rye interprété par Mark et John Greaves nous propose un boogie rock d'excellente facture qui cloue tout le monde sur place. Ca me cloue tellement sur place que j'en suis marteau de cet album et ce, au bout seulement de la 2ème écoute.

Pari risqué certes mais pari gagné car à la base, entreprendre la composition de morceaux pour une pièce de théâtre pouvait s'avérer être périlleux. Bien au contraire, rien de tout cela, cet album est une totale réussite nous permettant d'asserter que notre ami a bien soigné son image de "Mark".

Répondre