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Iron Maiden

Posté : 07 août 2019, 13:27
par gato13
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8-)

Re: Iron Maiden

Posté : 21 août 2019, 09:27
par gato13
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Re: Iron Maiden

Posté : 03 septembre 2019, 11:26
par gato13
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(03/09/1984)

Il y a tout juste 35 ans sortait ce...

CHEF D’ŒUVRE !!!

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Re: Iron Maiden

Posté : 09 novembre 2019, 10:19
par gato13
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Re: Iron Maiden

Posté : 18 décembre 2019, 07:40
par gato13

Re: Iron Maiden

Posté : 27 février 2020, 15:10
par gato13
HAPPY BIRTHDAY !!!

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Re: Iron Maiden

Posté : 13 mars 2020, 17:10
par Le Nobre
L'homme qui a fait toute la différence dans Maiden. Ses riffs et ses soli sont uniques.
Big up Adrian Smith !
A+

Re: Iron Maiden

Posté : 01 octobre 2020, 17:25
par gato13
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(20/11/2020)

Re: Iron Maiden

Posté : 18 novembre 2020, 23:03
par gato13
À l'occasion de la sortie de leur nouveau live, j'ai décidé de remonter le temps et de conter album après album la story d'Iron Maiden. Un groupe qui, au même titre que Marillion, AC/DC et quelques autres, tient une place particulière dans mon ADN musical. De par sa richesse musicale, ses formidables concerts, ses pochettes d'albums et l'imagerie qui va avec, l'amour et le lien fusionnel qui les lie à leur public, le professionnalisme et l'intelligence de leur management (un modèle économique et artistique souvent cité en exemple) et la qualité de ses musiciens, Iron Maiden est une institution qui a fêté cette année les quarante ans de son premier album. Tout commence donc en 1980...

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(1980)

Lorsque paraît ce premier album en 1980, Iron Maiden existe déjà depuis cinq ans. Autour des deux membres fondateurs Steve Harris (basse) et Dave Murray (guitare), on a Clive Burr (batterie), Dennis Stratton (guitare) et Paul Di'Anno (chant). Le groupe s'est déjà forgé une réputation scénique et possède une fan base solide. Il entre en studio pour enregistrer un répertoire bien rodé lors d'incessants concerts en clubs. Ce qui frappe d'entrée c'est l'aspect sommaire du son qui peut faire croire qu'on a à faire à un groupe de punk. Une production pauvre signée Will Malone qui fera dire par la suite à Steve Harris qu'il regrette amèrement le son de ce premier effort. Avec le recul, on ne peut l'en blâmer tant ce "Iron Maiden" sonne bien fade comparé aux albums qui suivront. Cela fait son charme et sa spontanéité et personnellement ça ne me rebute pas plus que cela. Il faut dire que la qualité des compositions est impressionnante pour un premier essai. Dés le titre d'ouverture "Prowler", on est happé par ce nouveau son et le style créé par le groupe. Énergie, complexité, richesse des guitares, une basse vrombissante, une batterie efficace, une voix accrocheuse et un don inné pour des mélodies imparables. La sublime "Remember Tomorrow" installe une ambiance calme, des envolées metal et soudain c'est la cavalcade, la déferlante de guitares. Le style Maiden s'affirme un peu plus. "Running Free" est un hymne en puissance. Puis c'est le titre, le morceau absolu qui fera dire à Bruce Dickinson en 2005 au Parc des Princes de Paris que ce "Phantom of the Opera" est le must que tout fan du groupe vénère et qu'il est impossible de ne pas l'aimer. Sacré Bruce mais il faut bien avouer qu'il a entièrement raison. Cette chanson résume à elle seule ce qu'est Iron Maiden et s'impose comme une sorte de signature musicale. "Phantom of the Opera" est le premier grand classique du groupe. Steve Harris, principal compositeur du groupe, avec ce morceau de bravoure qui oscille entre heavy et progressif pose les jalons d'un mouvement musical dont, il ne le sait pas encore, son groupe allait être les précurseurs et les fers de lance : la "New Wave of British Heavy Metal". L'instrumental "Transylvania" est un morceau rapide où les guitares de Dave Murray et Dennis Stratton s'en donnent à cœur joie sans pour autant que cela devienne de la pure démonstration. Bien au contraire, mélodie et efficacité sont les maîtres mots de cet exercice brillamment réussi. L'enchaînement avec la superbe ballade "Strange World" est de toute beauté. L'album se termine avec deux titres beaucoup plus directs et moins marquants, "Charlotte the Harlot" et "Iron Maiden" portés par la voix rugueuse de Paul Di'Anno. Moins marquants en ce qui me concerne mais le deuxième deviendra un incontournable des setlists car il sera prétexte à l'apparition scénique d'Eddie. Comment ça, je ne vous ai pas encore parler d'Eddie ? Bon c'est vrai, il a pas l'air très en forme et accueillant sous ses aspects de mort-vivant à la coupe punk mais il fait une entrée marquante. Sous l'inspiration de son créateur Derek Riggs, Eddie va devenir la mascotte du groupe et s'imposer comme une figure incontournable du rock. Premier essai concluant pour Iron Maiden. La suite n'en sera que plus prestigieuse...

















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Re: Iron Maiden

Posté : 20 novembre 2020, 23:24
par gato13
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(1981)

"Killers", deuxième album d'Iron Maiden marque une étape importante pour le groupe. Il est le premier d'une longue et fructueuse coopération avec le talentueux producteur Martin Birch (Deep Purple, Rainbow, Whitesnake, Black Sabbath...). La production exemplaire restitue à merveille la puissance, l'énergie et la finesse des arrangements qui se dégagent des dix titres. Autre nouveauté d'importance, l'arrivée d'Adrian Smith et la naissance de ce fameux duo de guitaristes qui allait devenir une référence absolue dans le genre. Dave Murray a un jeu flamboyant basé sur des improvisations utilisant le legato et possède un son chaleureux très reconnaissable. Adrian Smith, lui, soigne énormément l'écriture de ses solos et privilégie une approche plus rock au niveau du son. La complémentarité de leurs jeux fera des merveilles et deviendra une des composantes majeures du groupe. L'instrumental "The Ides of March" débute l'album et laisse la place au fantastique "Wrathchild". En deux titres, le ton de l'album est donné. Rythmique dévastatrice et soutenue, la basse de Steve Harris et la batterie de Clive Burr sonnent puissamment. Les guitares sont agressives et le chant survolté de Paul Di'Anno colle parfaitement à l'aspect rugueux et violent de la musique. Aucune baisse de régime à déplorer sur "Murders in the Rue Morgue" et "Another Life". "Genghis Khan" est un second instrumental et il s'impose comme une des plus belles réussites de l'album. "Killers" le morceau titre avec son intro hurlée et sa basse dantesque est une tuerie qui atteint des sommets. "Prodigal Son" est une semi ballade somptueuse qui bénéficie de très belles lignes de chant d'un Paul Di'Anno mélodieux et mélancolique. Les solos de Murray et Smith sont divins. "Purgatory" est l'autre très grand morceau du disque. Un couplet à cent à l'heure et un refrain mémorable à tomber en extase. "Drifter" conclue l'album en furie. Plus agressif que le premier album, "Killers" n'aura pas le succès escompté par le groupe. Il n'en demeure pas moins un disque phare du groupe, une référence du genre qui quarante ans après sa sortie sonne toujours aussi fonceur et rageur. "Killers" sera le dernier disque avec Paul Di'Anno. Il sera remplacé pour l'album suivant par un certain Bruce Dickinson. L'histoire était en marche. Un mot sur la pochette qui figure parmi les plus marquantes de l'œuvre de Derek Riggs. Eddie avec sa hache ensanglantée est un des sommets de sa carrière.





















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