Deep Purple... and family

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gato13
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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 27 août 2020, 23:33

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(1980)

Le troisième album du groupe qui voit l'arrivée de Ian Paice (batterie) en son sein. Avec David Coverdale, Jon Lord et Ian Paice, on compte trois anciens Deep Purple chez Whitesnake. À nouveau produit par Martin Birch, ce "Ready an' Willing" est l'album charnière, celui où le groupe a trouvé le son qui le caractérise le mieux. L'identité de Whitesnake s'affirme totalement sur cet album quasi parfait. Tout commence avec le titre phare "Fool for your Loving" véritable classique du groupe et un standard du rock. "Sweet Talker" met le feu aux poudres et la chaleur n'en devient que plus intense quand déboule l'irrésistible "Ready an' Willing", hymne parmi les hymnes. La magnifique "Carry your Load" se veut plus suave. Et c'est là qu'arrive le chef d’œuvre absolu du disque. "Blindman" figurait sur le premier album solo de David Coverdale. La version proposée ici est exceptionnelle de feeling, d'intensité et il est difficile de contenir ses larmes à l'écoute d'une telle beauté. Ce blues mélancolique est porté par un David Coverdale au sommet de son art. À peine remis de cette grande émotion, nouveau coup de cœur pour la sublime "Ain't Gonna Cry no More" et son intro acoustique absolument superbe. Là encore, un très grand classique du groupe. Un boogie rock efficace avec "Black and Blue" et on finit avec l'énergique "She's a Woman". Avec "Ready an' Willing" Whitesnake signe son premier classique indispensable et un des plus importants albums de sa discographie. À partir de là, le groupe allait connaître une ascension irrésistible et proposer des albums de très grande classe.

















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 28 août 2020, 15:35

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(1980)

Après trois albums studio, le groupe enregistre son premier album live. Il est double et contient deux concerts enregistrés, l'un en 1980 et l'autre en 1978, au célèbre Hammersmith Odeon de Londres. Un album live d'anthologie qui voit Whitesnake briller de mille éclats, là où le Serpent Blanc prend toute son ampleur, la scène.Toutes les versions proposées ici sont intenses, magnifiées et transcendées par le septième homme du groupe : le public ! On a affaire à du vrai live, ça vibre, ça remue, ça chante et ça participe entièrement à la très grande réussite de ce "Live... in the Heart of the City" mythique. Le groupe est en ébullition et David Coverdale est magistral en témoigne cette somptueuse version de "Mistreated". Un album live essentiel !!!



















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 29 août 2020, 13:43

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(1981)

Quatrième album studio du groupe, "Come an' Get It" confirme la réussite du précédent "Ready an' Willing". Toujours produit par Martin Birch, l'album regorge de titres fantastiques et contient certains classiques du groupe parmi lesquels un de leurs plus grand tubes, la superbe"Don't Break my Heart Again" et son solo beau à pleurer. La fiévreuse "Hot Stuff", la bluesy "Lonely Days, Lonely Nights", la rock'n'roll "Wine, Women an' Song", la magnifique "Child of Babylon" et l'émouvante "'Till the Day I Die" font de ce "Come an' Get It" un album indispensable et un must absolu de la carrière de Whitesnake. David Coverdale y est éblouissant !















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 29 août 2020, 15:36

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(1982)

"Saints & Sinners" est le cinquième album studio du groupe. Excellemment produit par le fidèle et grand Martin Birch, l'album est une ode au bluesy rock et au rock 'n' roll. Le groupe est identique aux précédents opus bien qu'à l'issue de l'enregistrement Whitesnake connaîtra des bouleversements au sein du line-up que beaucoup (dont je suis) considère comme le meilleur de son histoire. Tous les titres dégagent une énergie folle et leur efficacité est imparable. Et si ce "Saints & Sinners" fait partie des tous meilleurs albums du groupe, il est surtout reconnu pour contenir deux titres phares, deux chefs d’œuvre, peut être les plus emblématiques du groupe : "Crying in the Rain" et "Here I Go Again" ici dans leurs versions originales avant que David Coverdale ne décide de les réenregistrer en 1987 pour un album qui allait faire date dans la carrière du groupe. La voix de Coverdale est majestueuse et l'émotion qui s'en dégage est palpable dans ces deux merveilles absolues qui figurent ici, à mon humble avis, dans leurs versions les plus émouvantes, les plus bouleversantes. Un grand album de plus dans la discographie du Serpent Blanc !





















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 29 août 2020, 18:43

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(1984)

Sixième album studio du groupe, "Slide it In" a la particularité d'exister dans deux versions. La britannique (UK Mix) sortie en janvier 1984 et l'américaine (US Mix). En effet, à l'époque, le groupe est signé sur le nouveau label en vogue Geffen Records avec à sa tête David Geffen qui plus tard s'associera avec Steven Spielberg et Jeffrey Katzenberg pour fonder la société de cinéma SKG. Sur la version anglaise, le groupe est composé de David Coverdale, Jon Lord (claviers), Cozy Powell (batterie), Micky Moody (guitares), Mel Galley (guitares) et Colin Hodgkinson (basse). L'album est à nouveau produit par Martin Birch. Afin de satisfaire aux exigences du marché américain et à la demande du label, il est remixé par Keith Olsen (Fleetwood Mac, Pat Benatar, Ozzy Osbourne, Scorpions...). John Sykes (guitares), Bill Cuomo (claviers) et Neil Murray (basse) intègre le groupe. John Sykes enregistre de nouvelles parties de guitares. Le son de l'album perd de sa substance rock 70's et de la chaleur bluesy, devient plus direct en adéquation avec les critères de MTV. Quoi qu'il en soit et peu importe la version que l'on préfère (la version UK a ma préférence), cet album est un sommet du groupe. Les compositions sont riches, admirables et certaines sont devenues des standards instantanés. "Gambler", "Slide it In", "Give Me More Time", "Hungry For Love", "Standing in the Shadow", "All or Nothing" sont fantastiques. "Love Ain't No Stranger", "Slow an' Easy" et "Guilty of Love", quant à elles, font partie des immenses classiques du groupe. En l'espace de cinq ans, entre 1980 et 1984, Whitesnake aura sorti 4 albums studio de référence plus un album live d'anthologie. Avec ce "Slide it In", Whitesnake franchit un nouveau palier en s'ouvrant les portes du marché US. Trois ans plus tard le mémorable "1987" signera la mue définitive du Serpent Blanc.



















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 29 août 2020, 23:32

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(1987)

Septième album studio du groupe, ce "Whitesnake ou 1987" produit par Mike Stone et Keith Olsen est celui de la conquête du marché américain. Aux côtés de David Coverdale on retrouve John Sykes (guitares), Neil Murray (basse) et Aynsley Dunbar (batterie). Le duo Coverdale/Sykes signe tous les titres à l'exception de "Crying in the Rain" et "Here I Go Again" que l'on trouvait déjà sur l'album "Saints & Sinners". Deux nouvelles versions réarrangées et adaptées au marché américain. Le groupe tourne le dos à son passé hard-rock bluesy. On a affaire ici à du hard-rock US très calibré radio voire FM aux guitares puissantes et au son démesuré. Changement radical qui a surpris de nombreux fans. Certains ont été rebutés, se sont sentis trahis et d'autres, après le choc de la première écoute, se sont adaptés et ont succombés devant la quintessence et l'absolue réussite de cet album hors-norme. Le niveau des compositions frise la perfection totale tant chaque titre est un modèle du genre. Une suite ininterrompue de tubes et de classiques impressionnants et un nouveau chef d’œuvre avec le monumental "Still of the Night". David Coverdale est alors au sommet de son art, sa voix transforme en or brut tout ce qu'il chante. John Sykes a le feu aux bouts des doigts, ses riffs sont acérés, puissants et ses solos des éruptions volcaniques et mélodiques. Énergie, mélodies imparables, refrains accrocheurs, titres hard-rock irrésistibles, ballades belles et émouvantes. Avec cet album, Whitesnake réalisait un monument du rock, un must indispensable. Succès publique et critique, ce grandiose "Whitesnake" aura par la suite des répercussions néfastes pour la voix du grand David. Mais pour l'heure, c'était l'extase absolue au nirvana du Rock !























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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 30 août 2020, 10:15

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(1989)

Huitième album studio du groupe, "Slip of the Tongue" a le redoutable privilège de succéder au grandiose "1987". À nouveau, c'est la valse des musiciens. John Sykes, Neil Murray et Aynsley Dunbar ayant quitté le navire suite à l'enregistrement du précédent album, David Coverdale est entouré d'Adrian Vandenberg (guitares), Rudy Sarzo (basse) et Tommy Aldridge (batterie). Coverdale et Vandenberg ont écrit tous les titres à l'exception de "Fool for your Loving" ici dans une nouvelle version réarrangée. Toutefois suite à une blessure au poignet, Adrian Vandenberg ne peut participer à l'enregistrement et c'est Steve Vai qui est recruté dans le groupe et enregistre toutes les guitares. Vandenberg est quand même crédité sur l'album. Un album à la conception chaotique et au résultat plus que mitigé. En effet, à trop vouloir reproduire la recette miraculeuse qui a fait la réussite et l'immense succès de son prédécesseur, ce "Slip of the Tongue" fait pâle figure et on peut dire qu'il est l'album le plus faible de la discographie du groupe. La faute à des compositions sans âme, indignes du niveau d'excellence auquel nous avait habitué la bande à Coverdale. La faute à une production boursoufflée et trop clinquante de la part de Mike Clink et Keith Olsen. Heureusement, quelques titres sauvent la mise et se montrent à la hauteur du groupe. L'efficace "Now you're Gone" et la ballade "The Deeper the Love" sont plus que correctes. Mais trois morceaux surnagent et sauvent du naufrage l'album. Il y a tout d'abord la magnifique "Wings of the Storm" et son solo époustouflant signé Steve Vai. Et les deux chefs d’œuvre qui à elles seules justifient l'achat du disque : "Judgment Day" et "Sailing Ships". Deux titres où David Coverdale rappelle quel immense chanteur il est. Pour promouvoir l'album, la dream team de Whitesnake (David Coverdale, Adrian Vandenberg, Steve Vai, Rudy Sarzo et Tommy Aldridge) part en tournée. Le 3 septembre 1990, en tête d'affiche des Monsters of Rock à l'Hippodrome de Vincennes de Paris en compagnie d'Aerosmith, Faith no More, Poison, Quireboys et Face to Face, le Serpent Blanc envoûtait un public conquis et enthousiaste parmi lequel je figurais. À la suite de cette tournée, David Coverdale, sentant que le groupe avait perdu son identité, mettait sur pause l'aventure Whitesnake avant d'y revenir en 1997 après l'expérience et l'album David Coverdale/Jimmy Page.













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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 01 septembre 2020, 15:07

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(1997)

Neuvième album studio du groupe après un hiatus de sept ans pendant lequel David Coverdale a enregistré le fantastique "Coverdale/Page" en compagnie de Jimmy Page ( :arrow: viewtopic.php?f=10&t=761&p=45199#p45199). Après cette prestigieuse parenthèse, il décide de rallumer la flamme blues de son Whitesnake. Lui et Adrian Vandenberg écrivent la majorité des titres de ce "Restless Heart". Le groupe est complété par Brett Tuggle (claviers), Guy Pratt (basse) et Denny Carmassi (batterie). Et la bonne nouvelle est que l'album signe un retour aux sources. Adieu au Hard US de "1987" et "Slip of the Tongue". C'est une bonne chose et surtout quelle immense plaisir de réentendre le timbre soul, blues et profond de David Coverdale tout au long de ces titres. Souvent mid-tempo, comportant un lot non négligeable de ballades, ce "Restless Heart" s'il n'est pas totalement réussi est tout de même beaucoup plus agréable et écoutable que "Slip of the Tongue". La voix du maître est somptueuse et les guitares d'Adrian Vandenberg sont soignées et classieuses. Un bel écrin pour l'une des plus belles voix du rock !

















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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 02 septembre 2020, 13:49

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(2000)

Trois ans après son retour avec Whitesnake, David Coverdale décide de s'accorder une pause solo. Ce "Into the Light" est très éloigné de la musique qu'a proposé Whitesnake version hard-US. Il s'agit ici de blues, de ballades, de titres acoustiques et de quelques rocks énergiques. Il est entouré de Reeves Gabrels et Earl Slick (guitares), Marco Mendoza et Tony Franklin (basses) et Denny Carmassi (batterie) plus d'autres musiciens. Et quel plaisir à nouveau de pouvoir réentendre son timbre naturel. Une voix chaude, grave, sensuelle gorgée d'émotion très éloignée des cris et autres prouesses vocales de la période US de Whitesnake. Un album douloureux sans être dépressif, un album lumineux sans être joyeux qui replace l'homme Coverdale au cœur de sa musique : sincère, touchant et profondément attachant. Superbe disque que ce "Into the Light".























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Re: Deep Purple... and family

Message par gato13 » 04 septembre 2020, 15:39

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(2008)

Ce dixième album studio paraît onze ans après "Restless Heart". Entre temps il y avait eu l'expérience "Coverdale/Page" (1993) et l'album solo "Into the Light" (2000). Puis plus rien pendant huit ans si ce n'est deux albums live. Le groupe est complètement remodelé. Autour de David Coverdale, on retrouve Doug Aldrich et Reb Beach aux guitares, Chris Frazier (batterie), Uriah Duffy (basse) et Timothy Drury (claviers). La pochette ne triche pas sur le contenu, on a affaire ici au Whitesnake des années 80 et du mythique "1987". Avec de temps à autres quelques sonorités blues pour rappeler les racines du groupe et son passé hard-blues de 1978 jusqu'à 1984. Ce qui frappe d'entrée, c'est la voix de Coverdale, plus rocailleuse, parfois écorchée, moins mélodieuse que par le passé. Ses prouesses vocales des années 80 ont passablement abîmées sa texture vocale et cela ira en déclinant, notamment en concerts, tout au long des années qui suivront. Qu'on ne s'y méprenne pas. Il chante toujours aussi bien du moins en studio, c'est toujours aussi classe mais le constat est là et pour ceux qui, comme moi, estiment et portent très haut cet immense chanteur, ça fait mal au cœur. J'irai malheureusement de désillusions en désillusions lors des concerts du groupe que je verrai en 2013 (Hellfest), 2018 (Boston) et 2019 (Milan). Quant à ce "Good to be Bad", autant le dire de suite, il n'y a que du "good" et très peu de "bad". Une production énorme, des riffs d'enfer, des mélodies imparables, des solos époustouflants, des ballades très réussies, de l'émotion ("'Til The End of Time") et une forte dose de hard-rock de haute volée joué par un groupe de killers. Un quasi sans faute qui fait, une fois accepté la nouvelle voix du patron, de ce "Good to be Bad" une très grande réussite du groupe.



















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