Re: Deep Purple... and family
Posté : 19 janvier 2021, 14:36
BLACKMORE'S NIGHT
(1997)
Oyez, oyez, Gentes Dames et Nobles Damoiseaux ! En 1995 sort "Stranger in Us All" dernier album studio de Rainbow. S'en suit une ultime tournée avec le groupe. Ritchie Blackmore décide alors de mettre un terme au groupe. Lassé de jouer du rock et de tout son cirque, il va surprendre son public en se lançant dans une nouvelle aventure pour le moins saugrenue. Mais quand on connaît le personnage, que l'on suit sa carrière depuis ses débuts, cette nouvelle orientation n'est pas si étonnante que cela pour peu que l'on soit ouvert d'esprit. En compagnie de Candice Night déjà présente dans les crédits du dernier album de Rainbow et présente sur la tournée, il fonde Blackmore's Night. Ici point de hard-rock, très peu de guitare électrique. Le duo, et couple à la ville, propose un mélange de musique médiévale et de folk rock le tout avec des instruments d'origine. À côté d'eux, le groupe est formé de Pat Regan (claviers), Gerald Flashman (trompette, cor d'harmonie), Tom Brown (violoncelle) et Lady Green (violon, alto). À noter la présence du légendaire Ian Anderson (Jethro Tull) sur le titre "Play Minstrel Play". Et pour marquer encore plus les esprits et l'univers du groupe, les tenues médiévales sont de sortie. Ce "Shadow of the Moon", premier album du groupe pose brillamment les bases de ce que sera la musique de Blackmore's Night : belle, envoûtante, mélodique, romantique, dépaysante, féérique, festive, empruntant à des airs du folklore traditionnel et de la musique de la Renaissance sans oublier de temps en temps une petite touche rock. Et l'on ne peut qu'être émerveillé et admiratif du jeu de guitare de Ritchie Blackmore. Sa maîtrise, son touché à la guitare acoustique est absolument divin et d'une finesse inouïe. Et pour le plus grand plaisir, il n'hésite pas à ressortir sa Fender électrique pour quelques solos lumineux et stratosphériques. Un écrin d'or pour la voix cristalline de Candice Night qui est la grande révélation de l'album. Quant un troubadour conte fleurette à sa belle dulcinée, on ne peut que succomber au charme...
(1997)
Oyez, oyez, Gentes Dames et Nobles Damoiseaux ! En 1995 sort "Stranger in Us All" dernier album studio de Rainbow. S'en suit une ultime tournée avec le groupe. Ritchie Blackmore décide alors de mettre un terme au groupe. Lassé de jouer du rock et de tout son cirque, il va surprendre son public en se lançant dans une nouvelle aventure pour le moins saugrenue. Mais quand on connaît le personnage, que l'on suit sa carrière depuis ses débuts, cette nouvelle orientation n'est pas si étonnante que cela pour peu que l'on soit ouvert d'esprit. En compagnie de Candice Night déjà présente dans les crédits du dernier album de Rainbow et présente sur la tournée, il fonde Blackmore's Night. Ici point de hard-rock, très peu de guitare électrique. Le duo, et couple à la ville, propose un mélange de musique médiévale et de folk rock le tout avec des instruments d'origine. À côté d'eux, le groupe est formé de Pat Regan (claviers), Gerald Flashman (trompette, cor d'harmonie), Tom Brown (violoncelle) et Lady Green (violon, alto). À noter la présence du légendaire Ian Anderson (Jethro Tull) sur le titre "Play Minstrel Play". Et pour marquer encore plus les esprits et l'univers du groupe, les tenues médiévales sont de sortie. Ce "Shadow of the Moon", premier album du groupe pose brillamment les bases de ce que sera la musique de Blackmore's Night : belle, envoûtante, mélodique, romantique, dépaysante, féérique, festive, empruntant à des airs du folklore traditionnel et de la musique de la Renaissance sans oublier de temps en temps une petite touche rock. Et l'on ne peut qu'être émerveillé et admiratif du jeu de guitare de Ritchie Blackmore. Sa maîtrise, son touché à la guitare acoustique est absolument divin et d'une finesse inouïe. Et pour le plus grand plaisir, il n'hésite pas à ressortir sa Fender électrique pour quelques solos lumineux et stratosphériques. Un écrin d'or pour la voix cristalline de Candice Night qui est la grande révélation de l'album. Quant un troubadour conte fleurette à sa belle dulcinée, on ne peut que succomber au charme...