Dream Theater

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gato13
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Re: Dream Theater

Message par gato13 » 28 octobre 2021, 23:55

nat a écrit :
28 octobre 2021, 23:36
Salut à tous,

Hier soir, j’ avais gribouillé quelques lignes à propos de Dream Theater et de l’ album dont Gato vient de parler, mais au moment de poster, disparition complète du message….. :angry: les boules

Malgré plusieurs tentatives afin de découvrir l’univers musical de ce groupe , mon ressenti est un peu comparable à celui de Le Nobre
Il y a quelques titres / passages que j’aime énormément, où la musique occupe un espace incroyable (en plus leur son est toujours top) , mais la sensation de trop plein arrive vite.
Petrucci est évidemment un grand guitariste, capable de faire pleurer sa guitare comme il faut, mais quand il part dans ses envolées hyper techniques , je suis perdue.
Mais c’est leur style, on accroche ou pas.

Je ne connais pas toute leur disco, mais parmi mes découvertes, Falling Into Infinity est de très loin celui que j’ ai préféré . En fait, c’est un peu leur Holidays In Eden ( ça tombe bien, j’aime bcp cet album aussi) et si l’on excepte un ou deux titres moins remarquables, le reste a vraiment du style:
New Millenium, Peruvian Skies ( rha le solo..), Hollow Years, la sublime suite Hell’s Kitchen-Lines In The Sand que j’ai écoutée en boucle :wub: :wub: . Et puis ce final somptueux, Trial of Tears qui nous fait voyager de U2 à Rush . James Labrie chante moins haut et ça lui va plutôt bien .

Côté négatif, on m’ a fait écouté The Astonishing , j’ai trouvé l’album assez long et ennuyeux.

En tout cas, très belle chronique Gato , cet album le mérite amplement et au passage merci de nous faire partager tes connaissances musicales , c’est très instructif.. Je vais jeter une oreille sur Octavarium. ;)
Bien vu ta comparaison avec "Holidays in Eden" tant ces deux albums ont véritablement coupé les ponts avec le passé de leurs groupes respectifs. Et tout comme toi, j'aime énormément "Holidays in Eden" !
Et merci pour ton retour ;)
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Re: Dream Theater

Message par gato13 » 30 octobre 2021, 11:28

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(1999)

Cinquième album studio de Dream Theater, "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory" est une étape importante pour le groupe. Échaudés par l'expérience douloureuse que fût l'enregistrement de "Falling Into Infinity", Mike Portnoy et John Petrucci décident de produire l'album et le moins que l'on puisse dire c'est que le son de cet album est une pure merveille. À partir de là, le groupe ne fera plus appel à des producteurs extérieurs. C'est aussi le premier album enregistré avec Jordan Rudess qui va devenir pour les années à venir un membre essentiel du groupe. "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory" est un concept-album et une suite au fameux "Metropolis Pt 1" qui figurait sur "Images and Words". Il est impossible de détailler avec minutie cet album tant sa richesse musicale est immense. Les musiciens réussissent le tour force de proposer un album concept comportant des passages instrumentaux ultra-techniques aux mélodies imparables et des chansons somptueuses pouvant être écoutées en dehors de l'album. Le triptyque d'ouverture "Regression/Overture 1928/Strange Deja Vu", "Through Her Eyes", "Home", "One Last Time", "The Spirit Carries On" et "Finally Free" sont des sommets de mélodies, d'émotions et de virtuosité dans la carrière du groupe. Un album à écouter dans son intégralité pour en saisir la profondeur, la richesse et les nuances. C'est simple, avec "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory", Dream Theater réalise un concept-album d'anthologie et certainement le sommet artistique de sa carrière. CHEF D’ŒUVRE ABSOLU !!!

























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Re: Dream Theater

Message par gato13 » 10 novembre 2021, 23:36

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(2002)

Sixième album du groupe, "Six Degrees of Inner Turbulence" a la lourde tâche de succéder à l'énorme succès critique et public de "Metropolis Part 2: Scenes from a Memory". Il s'agit d'un double album seulement composé de six titres. Le premier CD comporte cinq titres et le second, un seul d'une durée de 42 minutes divisées en huit parties. "Six Degrees of Inner Turbulence" est un album sombre, parfois dépressif, très agressif du moins dans son premier disque. Ce dernier s'ouvre sur la violente et complexe "The Glass Prison" (I. Reflection, II. Restoration, III. Revelation). Ce titre perturbant inaugure l'ambitieuse et cathartique "The Twelve-Step Suite" écrite par Mike Portnoy. Ce dernier y retrace son long combat pour se délivrer de son addiction à l'alcool et notamment son parcours au sein des alcooliques anonymes. Les suites apparaitront dans les quatre albums suivants. Cette pièce comportera cinq morceaux pour un total de douze chapitres correspondants au douze étapes de sa thérapie au sein du groupe des alcooliques anonymes qui l'ont aidé. Les très réussies "Blind Faith", "Misunderstood" et "The Great Debate" confirment la volonté du groupe à ne pas s'enfermer dans des schémas préétablis et voient Dream Theater durcir sa musique sans pour autant oublier sa capacité à écrire des mélodies imparables. La superbe et émouvante ballade "Disappear" conclut ce premier disque avec délicatesse et retenue. La chanson titre "Six Degrees of Inner Turbulence" qui couvre la totalité du second CD est beaucoup plus progressive et se rapproche de l'esprit des années 70. Pas avares de grandiloquence dans certains arrangements, les musiciens réussissent le pari fou d'alterner avec subtilité et une richesse infinie, musique classique, comédie musicale, trash, pop, ballade et rock. Un festival virevoltant, éblouissant, époustouflant qui ne lasse jamais tant l'ensemble est d'une fluidité confondante. Au final, avec cet extraordinaire album, Dream Theater, dont Mike Portnoy va devenir la tête pensante pour la décennie à venir, ouvre avec brio un nouveau chapitre important de sa carrière. Essentiel !!!



























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Re: Dream Theater

Message par Le Nobre » 11 novembre 2021, 11:01

Le problème que j'ai avec DT c'est :

1. cette technicité revendiquée pour servir ceux qui viennent chercher cela chez le groupe. Quelle démarche artistique... Et puis poser et empiler les notes à toute vitesse d'un air satisfait, c'est pour moi le comble absolu du musicien.
2. leur côté "dictionnaire de citations", ainsi dans l'interminable morceau-titre de Six Degrees Of Inner... on a ce pont entièrement copié sur Yes avec solo de Moog à la Rick Wakeman, ça fait vraiment tribute band quoi. Dans la première partie de l'album, là on s'accroche à la mode du moment, on sent des relents de Radiohead, la noirceur des 90's, franchement je trouve ça beaucoup trop téléphoné. A quel moment Dream Theater fait du Dream Theater ???
Après on aura l'album noir où ils se prennent pour Black Sabbath meets Metallica, pourquoi j'écouterais ça au lieu d'un War Pigs ou d'un Enter Sandman ??

Bref il faut vraiment que la compo soit très très inspirée pour que j'adhère, ce sera le cas sur certaines choses d'Octavarium, dont le morceau-titre, qui est un autre bréviaire prog totalement inspiré du droit canon du genre, réussit à m'emporter malgré tout. Mais c'est une exception.
Tiens sur cet album, ils se prennent aussi pour Muse par endroit, bref.....

Et encore, du temps de Portnoy il y avait un peu d'âme mais avec Mangini, là on est dans la froideur totale. Chacun fait son banc d'essais sur son instrument, et on déroule de la note, de la note, du break, du break dans tous les sens. Ils sont fans de Rush mais à mon sens ils n'ont rien compris à Rush, qui n'a jamais fait que mettre sa science au service des CHANSONS. Mais tout le monde n'est pas capable d'écrire Tom Sawyer ou Subdivisions, c'est un fait dont DT est la parfaite illustration...

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Re: Dream Theater

Message par Mr a » 11 novembre 2021, 11:27

@Le Nobre et @Gato,vos avis,même divergeants sont toujours passionnants à lire.....merci pour le partage de vos connaissances immenses sur la musique ;)

8-)
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Re: Dream Theater

Message par Mr a » 11 novembre 2021, 11:30

gato13 a écrit :
30 octobre 2021, 11:28
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(1999)

Cinquième album studio de Dream Theater, "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory" est une étape importante pour le groupe. Échaudés par l'expérience douloureuse que fût l'enregistrement de "Falling Into Infinity", Mike Portnoy et John Petrucci décident de produire l'album et le moins que l'on puisse dire c'est que le son de cet album est une pure merveille. À partir de là, le groupe ne fera plus appel à des producteurs extérieurs. C'est aussi le premier album enregistré avec Jordan Rudess qui va devenir pour les années à venir un membre essentiel du groupe. "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory" est un concept-album et une suite au fameux "Metropolis Pt 1" qui figurait sur "Images and Words". Il est impossible de détailler avec minutie cet album tant sa richesse musicale est immense. Les musiciens réussissent le tour force de proposer un album concept comportant des passages instrumentaux ultra-techniques aux mélodies imparables et des chansons somptueuses pouvant être écoutées en dehors de l'album. Le triptyque d'ouverture "Regression/Overture 1928/Strange Deja Vu", "Through Her Eyes", "Home", "One Last Time", "The Spirit Carries On" et "Finally Free" sont des sommets de mélodies, d'émotions et de virtuosité dans la carrière du groupe. Un album à écouter dans son intégralité pour en saisir la profondeur, la richesse et les nuances. C'est simple, avec "Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory", Dream Theater réalise un concept-album d'anthologie et certainement le sommet artistique de sa carrière. CHEF D’ŒUVRE ABSOLU !!!
C'est le seul album que j'ai du groupe...je n'y arrive pas....même si certains titres trouvent un peu grâce à mes oreilles

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Re: Dream Theater

Message par Le Nobre » 11 novembre 2021, 15:03

Mr a a écrit :
11 novembre 2021, 11:27
@Le Nobre et @Gato,vos avis,même divergeants sont toujours passionnants à lire.....merci pour le partage de vos connaissances immenses sur la musique ;)

8-)
Merci ;)
Bon je tape un peu fort sur DT, mais c'est parce que c'est dommage de voir qu'ils ne parviennent pas à sortir leur Moving Pictures !
En ont-ils l'envie et surtout le talent ? Question clé...

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Re: Dream Theater

Message par gato13 » 11 novembre 2021, 23:54

Le Nobre a écrit :
11 novembre 2021, 15:03
Mr a a écrit :
11 novembre 2021, 11:27
@Le Nobre et @Gato,vos avis,même divergeants sont toujours passionnants à lire.....merci pour le partage de vos connaissances immenses sur la musique ;)

8-)
Merci ;)
Bon je tape un peu fort sur DT, mais c'est parce que c'est dommage de voir qu'ils ne parviennent pas à sortir leur Moving Pictures !
En ont-ils l'envie et surtout le talent ? Question clé...
Merci Mr a pour ton retour ;)
Et merci aussi à toi Le Nobre pour ton avis et ton analyse sur Dream Theater ;)
Je dois dire que je comprends très bien ton ressenti car j'ai souvent le même concernant des groupes ou musiciens œuvrant dans la sphère progressive, metal ou dans un tout autre genre. Je m'explique. Je n'ai jamais écouté et n'écouterai jamais de la musique pour la simple démonstration technique. Je l'ai déjà dit et je le répète, je ne suis pas musicien donc tout l'aspect technique et complexe d'une composition ou d'un solo me passe au dessus de la tête. Je ressens et vis la musique, point barre. Il se trouve pourtant que dans beaucoup de groupes que je vénère, respecte ou écoute avec un grand plaisir, la virtuosité des musiciens est présente. Mais le plus primordiale pour moi, c'est la chanson, la mélodie, le chant, les arrangements ou le riff et non la complexité ou l'esbroufe. Toto, Led Zeppelin, Deep Purple, Iron Maiden, Van Halen, Joe Satriani, Queen, Kansas, Gary Moore et bien d'autres sont des artistes accomplis et des musiciens virtuoses dans leur genre mais ce qui m'accroche en premier, c'est leurs compositions. Ça ne m'empêche pas pour autant d'être ébloui par leur virtuosité technique. Tu parles de Rush que j'adore. Et pourtant j'ai eu un mal fou à apprivoiser leur univers et leur musique. Alex Lifeson ne s'est jamais caché qu'au début de leur carrière et dans leurs premiers albums (du moins jusqu'à "Hemispheres"), ils complexifiaient leur musique au possible pour épater la galerie. Ça ne les a pas empêché de conquérir un large public, et pas que des musiciens. "Grace Under Pressure" et "Power Windows" ont été mes portes d'entrée du royaume de Rush. Par petites touches successives, j'ai apprivoisé la complexité, la richesse de cette musique exigeante mais tellement fascinante tant les mélodies et arrangement sont d'une richesse incroyable. Et depuis, j'ai suivi toute les évolutions du groupe et possède l'intégralité de leurs albums. Leurs premiers albums sont toujours aussi complexes à mes oreilles de non musicien mais irrésistiblement envoûtants à mes oreilles de mélomane amoureux de grande musique et de musiciens talentueux. Il en va de même pour Dream Theater que j'ai découvert avec "Images and Words". Au début je n'ai rien compris, trop complexe, trop de breaks mais j'ai retenue les mélodies. J'y suis revenu petit à petit, puis de plus en plus souvent fasciné que j'étais par ce nouvel univers musical que je découvrais mais qui pourtant me semblait si familier. Oui c'est technique, virtuose mais je ne ressens pas cela comme de la pure démonstration car quand je réécoute cet album et les autres du groupe, j'entends d'abord des chansons merveilleuses, certes complexes pour certaines mais toujours agrémentées de mélodies accessibles, accrocheuses jouées avec passion. Le public de Dream Theater n'est pas seulement constitué de musiciens, j'en suis la preuve et j'ai pu discuter avec des personnes lors des concerts du groupe auxquels j'ai assisté (je les ai vus 6 fois) et beaucoup écoutaient Dream Theater pour les même raisons que moi, envoutés d'abord par leur musique, leurs compositions et ensuite émerveillés par leur maestria. Et surtout par le fait que ce groupe non aidé par les radios, hors-mode, en dehors des médias puissent toucher internationalement un public aussi hétéroclite et dans des grandes salles. Ce qui est le lot de beaucoup de groupes que nous écoutons et pour certains vénérons sur ce forum.

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Re: Dream Theater

Message par gato13 » 13 novembre 2021, 00:27

Image
(2003)

Un an après « Six Degrees Of Inner Turbulence » paraît le septième album studio de Dream Theater intitulé "Train of Thought". À nouveau produit par le duo John Petrucci et Mike Portnoy, ce nouvel opus à l’intrigante et réussie pochette va frapper un grand coup. Sous l’impulsion créatrice de Mike Portnoy, tête pensante du groupe, l’album va être le plus heavy jamais enregistré par Dream Theater. La production énorme concoctée par le tandem transcende les sept pistes présentes sur le disque. La puissante et efficace "As I Am" ouvre les hostilités de la plus belle des manières. Riff tellurique, rythmique acérée, refrain d’enfer et solo dévastateur. À peine encaissé ce premier choc que déboule la fantastique "This Dying Soul" ("IV. Reflections of Reality", "V. Release") qui est la deuxième partie de l’immense suite "Twelve-Step Suite" écrite par Mike Portnoy. Un début volcanique, une section rythmique en folie, un refrain réussie, des réminiscences mélodiques issues de "The Glass Prison" (premier volet de la "Twelve-Step Suite") pour un résultat époustouflant. La superbe "Endless Sacrifice" et ses multiples changements de rythme, ses ambiances diverses, son refrain lyrique et sa partie solo d’une virtuosité éclatante inscrit encore plus cet album dans la noirceur et la fureur dévastatrice. La sombre et violente "Honor Thy Father" dans laquelle Mike Portnoy règle ses comptes avec son beau-père, voit Dream Theater infliger un ultime et magistral uppercut à l’auditeur mélomane mis à terre par tant de puissance, de vélocité, de déflagrations et de mélodies imparables. Après ces quatre missiles, la sombre et mélancolique "Vacant" est sublimée par un thème tout en délicatesse qui va être développé dans le phénoménal "Stream Of Consciousness". Un riff envoûtant, une partie solo hallucinante sur un rythme latino, une mélodie somptueuse, la recette miracle d’un instrumental qui confine à l’extase. Et que dire de la dernière chanson du disque si ce n’est qu’elle est certainement la plus grande et la plus belle jamais écrite par le groupe. "In The Name of God" débute sur un riff puissant puis est portée par une rythmique hispanisante. Couplet hypnotique jusqu’au refrain céleste (l’un des plus beaux que j’ai jamais entendu) dispensé par un James LaBrie habité et au sommet de son art. Et l’on atteint le nirvana cosmique avec une partie centrale d’anthologie dans laquelle John Myung et Mike Portnoy en mode salsa permettent au grand John Petrucci de délivrer un solo exceptionnel de virtuosité mélodique se finissant avec des notes s’envolant vers l’infini et au-delà. L’au-delà où l’attendent James LaBrie et Jordan Rudess qui à eux deux vont offrir un final d’une beauté spirituelle stupéfiante et vous tirer les larmes des yeux quand sur fonds de cloches et de notes de piano d’une tristesse indéfinissable s’évanouit la dernière note de ce monument d’émotions qui n’a pas fini de me bouleverser et de me filer des frissons à chacune de ses écoutes. Avec "Train of Thought", Dream Theater a réalisé un album important, essentiel et indispensable. Un chef d’œuvre absolu !!!















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Re: Dream Theater

Message par Le Nobre » 13 novembre 2021, 19:12

A part pour la pochette, je reste hermétique.

L'allusion à Rush n'était pas innocente dans notre échange. Il est vrai que le trio canadien a pu étaler son savoir-faire dans ses jeunes années, mais il a su par la suite densifier son propos et n'oeuvrer que pour les chansons, sans bavardage inutile. Dream Theater en est tout bonnement incapable. Il y a, c'est vrai et souvent, de bonnes mélodies, de bons refrains, MAIS il faut aussi se fader tout le reste, toute cette épate à la longue insupportable. Pour moi en tout cas.

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