LA MUSIQUE OK MAIS LE CINE ?

[Nonotofu]

Bientot.

[gato13]

Bientot.

Ça donne envie

[gato13]

Un monde sans les Beatles ?

Comme un petit air de "Jean-Philippe"

[gato13]

(1985)

William Friedkin est certainement l'un des cinéastes américains les plus importants des années 70 et 80. À son actif, "French Connection" (1971), "L'exorciste" (1973), "The Sorcerer" (1977) et "Cruising" (1980). Franc tireur et rebelle, son style percutant quasi documentaire fait merveille dans ce "Police Fédérale Los Angeles", polar hallucinant sur les méthodes peu orthodoxes d'un flic autodestructeur. Le Los Angeles de Friedkin n'est pas flamboyant, il est sale, glauque et vampirique. Jouant avec les apparences premières, la caméra du réalisateur s'amuse à perturber la vision du spectateur en plongeant ce dernier au cœur de l'action et des tourments des personnages torturés. Grâce à sa mise en scène nerveuse, la performance intense et borderline de ses interprètes et à sa poursuite automobile mémorable (morceau de bravoure qui rejoint au panthéon celle de "French Connection"), ce polar urbain demeure encore aujourd'hui une référence absolue.

CULTE !!!

[gato13]

(2019)

Un film en forme de psychanalyse. Une intrigue sinueuse pas souvent maîtrisée, trop cérébrale qui se perd à vouloir embrasser tous les genres et en multipliant les ramifications scénaristiques. On pense parfois au cinéma de John Cassavetes ou d'Alfred Hitchcock (pour les névroses) mais jamais la cinéaste Justine Triet ne parvient à dépasser le cadre et à transcender son sujet. Il faut tout le talent d'une Virginie Efira exceptionnelle de densité et de douleur contenue pour adhérer à ce "Sibyl" froid et clinique. Voir son personnage se craqueler, se perdre dans les méandres de sa vie professionnelle et affective sauve le film de l'ennui tant sa prestation est éblouissante et profondément touchante. Une merveilleuse actrice en état de grâce qui parvient à sortir de sa léthargie un film sans âme et trop bavard !

[gato13]

(1980)

Un couple mythique au sommet de leur art. "Gloria" est un polar mélodramatique et une immense déclaration d'amour d'un cinéaste à sa muse. John Cassavetes (maître du cinéma indépendant américain) et Gena Rowlands (actrice exceptionnelle) dépassent les codes du film noir en s'attachant à cette singulière amitié entre cette héroïne et cet enfant qu'elle recueille pour échapper à la mafia. Dans un New York magistralement filmé, le cinéaste scrute ses deux êtres au plus près et en tire des scènes gorgées d'émotions palpables. Chaque instant est touché par la grâce de cette comédienne qui irradie l'écran d'un regard, d'un sourire, d'une larme ou d'un simple mouvement et qui passe de la violence à la faiblesse dans le même plan. Le jeu dans toute sa noblesse et sa complexité porté au summum de la sensibilité et de la pureté. Plus qu'une actrice, Gena Rowlands est devenue une référence absolue qui fascine encore et toujours : rare et précieuse. Souligné par la superbe musique de Bill Conti, "Gloria" est un chef d’œuvre foudroyant !

BOULEVERSANT !!!

[gato13]

(2019)

La conclusion d'une saga qui n'aura cessé d'alterner l'excellent, le moyen et le passable. Malheureusement ce "X-Men Dark Phoenix" fait partie de la seconde catégorie. Pas un mauvais film (on ne s'ennuie pas), tout au plus un remake du troisième volet "X-Men : L'Affrontement final", cet ultime aventure passe à côté des enjeux dramatiques que l'on pouvait attendre. Certes, les effets spéciaux sont très réussis, parfois éblouissants mais la mise en scène sans imagination et la faiblesse du scénario ne parviennent pas à élever le film vers des cieux mythiques et grandioses. Et ce n'est pas en rajoutant des phrases engagées pour répondre et surfer sur les diktats médiatiques du temps (d'un total anachronisme avec l'époque où l'action est censée se dérouler) que l'on relève le niveau. Bien au contraire tant le ridicule n'est pas loin. Reste le plaisir de retrouver Michael Fassbender et James McAvoy tous deux impeccables et gardiens du temple avant que celui-ci ne cède aux sirènes hollywoodiennes du jeunisme ambiant. En attendant la prochaine génération...

[Mr a]

hier:

de Steven Spielberg (2018)

difficile d'aller contre la mise en scène absolument ébouriffante du maître du divertissement haut de gamme,difficile aussi d'aller contre les effets spéciaux incroyables de ce ballet virtuel et fantasmagorique visuellement somptueux,difficile de ne pas voir en "ready player one" la quintescence même du cinéma et sa raison d'être,celle de faire oublier son quotidien pendant le temps d'une projection.....difficile finalement de ne pas reconnaître que "ready player one" est un spectacle total et jubilatoire en plus d'un hommage à la pop culture des 80's réalisé par un cinéaste visionnaire de retour en très grande forme....
Objectivement le dernier de Spielberg est tout ça à la fois mais je ne suis pas rentré dedans....décidément la motion capture n'est pas pour moi !

[Mr a]

hier soir:

de Pascal Laugier (2008)

mon avis ici viewtopic.php?f=11&t=1299&p=18811&hilit ... ier#p18811

[Mr a]

aujourd'hui:

de Tim Robbins (1995)

mon avis ici viewtopic.php?f=11&t=1299&p=23708&hilit ... INS#p23708