The Web France

Hier soir:

de Brian De Palma (2012)

Un De Palma qui se parodie lui-même, à bout de souffle et en manque cruel d'inspiration dans ce thriller pseudo érotique et pseudo sulfureux à la limite du kitsch....tous les tics de mise en scène qui ont fait la renommée du réalisateur dans une mise en scène qui sent le réchauffé,une musique omniprésente qui tente de rappeler ou pire d'égaler les fabuleux scores de Bernard Hermann et un jeu d'acteurs/trices très théatral et jamais crédible (erreur de casting ?) font de "Passion" un mauvais téléfilm du Dimanche soir en deuxième partie de soirée.....De Palma est artistiquement mort et c'est bien dommage !

Mr a a écrit : ↑
08 mars 2021, 15:42
Hier soir:

de Brian De Palma (2012)

Un De Palma qui se parodie lui-même, à bout de souffle et en manque cruel d'inspiration dans ce thriller pseudo érotique et pseudo sulfureux à la limite du kitsch....tous les tics de mise en scène qui ont fait la renommée du réalisateur dans une mise en scène qui sent le réchauffé,une musique omniprésente qui tente de rappeler ou pire d'égaler les fabuleux scores de Bernard Hermann et un jeu d'acteurs/trices très théatral et jamais crédible (erreur de casting ?) font de "Passion" un mauvais téléfilm du Dimanche soir en deuxième partie de soirée.....De Palma est artistiquement mort et c'est bien dommage !

Entièrement d'accord avec toi

Dernier excellent film de De Palma : Snake Eyes (1998) !

(1950)

Le western avec lequel débuta la fructueuse collaboration entre James Stewart et Anthony Mann. Les deux hommes tournèrent huit films ensemble dont cinq westerns en comptant ce "Winchester 73". Les quatre suivants furent "Les affameurs" (1952), "L'appât" (1953), "Je suis un aventurier" (1954) et "L'homme de la plaine" (1955). En dehors du western, ils tournèrent ensemble "Le port des passions" (1953), "Romance inachevée" (1954) et "Strategic Air Command" (1955). "Winchester 73" marque une date importante dans l'histoire du western. Il est, au même titre que "La flèche brisée" toujours avec James Stewart et tourné la même année par Delmer Daves, le film qui fait entrer le genre dans sa période adulte avec des sujets plus psychologiques, plus sombres, plus violents souvent réalisés par de très grands cinéastes. "Winchester 73" peut être vu comme un film noir tant les cadrages, la mise en scène et l'utilisation judicieuse d'un somptueux noir et blanc rappellent les codes inhérents au films policiers des années 40 et 50 dont Anthony Mann fût un artisan. On peut dire aussi qu'avec ce film, James Stewart débutait une nouvelle carrière. Lui qui jusqu'alors n'était seulement reconnu que pour ses talents dans de nombreuses comédies humanistes, romantiques et sociales décide de donner un nouvel aspect à sa carrière. Sa participation active dans la seconde Guerre Mondiale l'a profondément marqué et cela va se ressentir dans son jeu. À partir de "Winchester 73" ses personnages deviendront plus torturés, plus angoissés, parfois antipathiques, contenant une part sombre et une violence sous-jacente. Ce n'est pas un hasard, si dans les années 50 il tournera grand nombre de chefs d’œuvre avec Alfred Hitchcock, Anthony Mann et John Ford, trois maîtres qui lui offrirent des rôles exceptionnels dans des films d'anthologie comme le fit dans les années 30 et 40 Frank Capra. Sa performance dans "Winchester 73" est magistrale tout comme celles du toujours impeccable Millard Mitchell et de la grande Shelley Winters. Soixante et onze après sa sortie, "Winchester 73" reste un modèle du genre inégalé, moderne, inventif et brillant.

CHEF D’ŒUVRE !!!