Re: La Musique OK mais la lecture
Posté : 21 septembre 2012, 11:29
Bonjour à toutes et à tous,
Je rebondis sur l'oeuvre de Paul AUSTER. Lus cet été: Invisible et Sunset Park. Deux romans dans lignée Austerienne avec des personnages complexes et ambigus. Je conseille également Mr Vertigo.
Le roman phare pour moi: Voyage au bout de la nuit, Céline. Bien entendu, je mets à part la controverse autour de l'écrivain pour me center sur l'écriture même qui m'intéresse. Ce roman est un chef d'oeuvre absolu qui a bouleversé les codes et qui a permis l'émergence de ce que l'on appelé le nouveau roman.
Cependant, il est une question qui me hante et qui traverse l'Art en général: peut-on séparer une oeuvre indépendamment de son auteur? C'est une vraie question et un vrai dilemme pour moi. Le roman, c'est l'auteur, son histoire, son vécu, sa sensibilité. On se trompe lorsque l'on dit j'aime tel(l)e ou tel(l)e artiste au sens large, en fait c'est l'oeuvre produite qui nous fait vibrer mais l'oeuvre n'est jamais orpheline, alors?
Je parlais de Céline mais cela est valable pour d'autres: que savons nous vraiment des auteurs que l'on aime? Rimbaud: trafiquant d'armes, un peu d'esclavage. Rousseau a abandonné ses enfants, j'en passe...
Peut-être avez-vous une idée sur la question?
A bientôt.
S.
Je rebondis sur l'oeuvre de Paul AUSTER. Lus cet été: Invisible et Sunset Park. Deux romans dans lignée Austerienne avec des personnages complexes et ambigus. Je conseille également Mr Vertigo.
Le roman phare pour moi: Voyage au bout de la nuit, Céline. Bien entendu, je mets à part la controverse autour de l'écrivain pour me center sur l'écriture même qui m'intéresse. Ce roman est un chef d'oeuvre absolu qui a bouleversé les codes et qui a permis l'émergence de ce que l'on appelé le nouveau roman.
Cependant, il est une question qui me hante et qui traverse l'Art en général: peut-on séparer une oeuvre indépendamment de son auteur? C'est une vraie question et un vrai dilemme pour moi. Le roman, c'est l'auteur, son histoire, son vécu, sa sensibilité. On se trompe lorsque l'on dit j'aime tel(l)e ou tel(l)e artiste au sens large, en fait c'est l'oeuvre produite qui nous fait vibrer mais l'oeuvre n'est jamais orpheline, alors?
Je parlais de Céline mais cela est valable pour d'autres: que savons nous vraiment des auteurs que l'on aime? Rimbaud: trafiquant d'armes, un peu d'esclavage. Rousseau a abandonné ses enfants, j'en passe...
Peut-être avez-vous une idée sur la question?
A bientôt.
S.