Progressia Met Sa Chronique Sur Le Net

La musique de Marillion...
Captain
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Message par Captain » 31 mars 2007, 15:34

Hello
voici ma chronique qui paraîtra dans Crossroads le 12 avril, j'ai mis 5/5 à ce disque... Crossroads n'est pas un magazine metal, prog, indé... Plutôt americana, blues, rock et cinoche bien sûr... Je vous livre ma chronique car je sais que Marillion n'est pas le coeur de cible de ce magazine (même si il y aura un article, comme d'hab', sur ce groupe), si je la mets sur le net, ça changera rien aux ventes du magazine ! Ceci dit, j'ai la chance de pouvoir écouter Somewhere Else grâce à la maison de disques depuis janvier, j'ai fait ma chronique au dernier moment, histoire d'avoir pu assimiler l'album. Ma chronique est objective quand je parle de la prod', de certains errements pop hasardeux, d'albums mi-figue-mi raisin, et elle est subjective quand je parle de mon attachement à ce groupe... A vous de lire et de voir...
Amitiés
Thierry Busson

MARILLION
Somewhere Else
(Intact Records)
Définitivement à part…

Ce quatorzième album des Britanniques de Marillion risque d'en surprendre plus d'un. D'en étonner plus d'un. D'en convertir plus d'un à la musique de ce groupe singulier qui a su, au gré de plus de 25 ans de carrière, atteindre les sommets des charts, puis tomber en disgrâce à cause entre autres de médias obtus, mais un groupe qui a toujours gardé quelque chose d'unique, une force intérieure et une foi en sa musique, au-delà du système et des modes. Après un superbe Marbles il y a trois ans, qui avait entre autres réconcilié le groupe avec sa base "historique", celle issue du mouvement progressif, cette base déçue par les hésitations pop hasardeuses et par des relents du passé plus ou moins bien maîtrisés dans des albums comme Marillion.Com ou Anoraknophobia, cette base donc avait retrouvé avec Marbles un groupe au sommet de son art. Un groupe capable de balancer une poignée de mélodies imparables, d'envolées instrumentales, un groupe capable de se renouveler sans faire abstraction de son passé glorieux. Aujourd'hui parait ce Somewhere Else, au titre incroyablement justifié ("quelque part ailleurs"), tant Marillion n'était jamais allé aussi loin dans sa démarche musicale. Car, au lieu de rééditer, ou de faire une suite de son précédent album, ou de revenir vers une musique soit plus "progressive", soit plus "pop", Marillion surprend en réinventant sa musique, en allant se promener dans des contrées musicales qu'il n'avait jusqu'alors qu'effleuré. Car cet album est différent, et c'est avant tout la démarche d'un groupe qui refuse la redite, quitte à surprendre, quitte à voir une partie de son auditoire perplexe, voire désemparée. Somewhere Else est l'un de ces albums assez difficiles à appréhender, à ingurgiter, tant il est riche, fouillé, peu évident à la première écoute, ce qui en fait sa force première, car il se dévoile peu à peu, jour après jour, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus s'en passer. Il y a du Coldplay dans ce disque, il y a du Muse, il y a du Radiohead, il y a du Jeff Buckley, mais tout ça sous le signe de Marillion, avec cette personnalité unique, dans le son (gros travail de production), dans l'instrumentation (les musiciens sont au top, et Steve Hogarth prouve à nouveau qu'il est l'une des plus belles voix du rock). Il y a ces parties de guitare de Steve Rothery à tomber à la renverse, que ce soit dans les arpèges, les riffs, et évidemment dans ses chorus reconnaissables entre mille, à l'instar de David Gilmour de Pink Floyd. Il y a cette capacité à accoucher de six ou sept classiques dans un album qui contient dix morceaux, six ou sept chansons références qui augurent de futurs concerts chauds comme la braise. Il y a "The Wound" et sa rythmique qui n'est pas sans rappeler "The Bell In The Sea", "Thank You Whoever You Are" et son refrain magnifique, "A Voice From The Past" et son entêtant thème au piano (où souffle en arrière plan l'esprit génial d'Erik Satie…), On peut aussi évoquer "No Such Thing", avec la voix au vocoder de Hogarth, cette rythmique tribale du batteur Ian Mosley (qui fait un boulot monstre sur cet album d'ailleurs, tout comme Mark Kelly, qui a réinventé son jeu aux claviers, proposant des sons assez inouïs). Il faudrait parler aussi de "The Last Century For Man", le morceau que rêve de faire Radiohead depuis OK Computer, tellement il est dans la lignée de "The Tourist"… Et puis, cerise sur le gâteau, il y a le morceau titre, "Somewhere Else", une merveille absolue, une perfection rarement atteinte dans ce style musical. Une ambiance, un feeling à fleur de peau, une voix lumineuse, belle et envoûtante. Et cette partie finale, véritable orgasme musical, où les instruments se confondent en une explosion jouissive, avec un chorus de guitare énorme ! Bon, vous l'avez compris, je m'emballe, je m'emballe ! Mais des disques de ce genre, dans ce style, il y en a peu, croyez moi ! Car cet album est organique, il vous touche par sa sensibilité et par son intelligence, c'est un vrai moment de grâce qui ne peut s'écouter qu'en boucle… encore et encore…

A ranger parmi les incontournables de ce groupe (et ça commence à en faire pas mal !)
Thierry Busson (5 étoiles)
Rockstyle, Compact, Xroads... et fan de Marillion depuis 1985...

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Le Nobre
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Message par Le Nobre » 31 mars 2007, 16:33

Captain a écrit : CITATION(Captain @ 31/03/2007 - 14:34) [snapback]5204[/snapback]Hello
voici ma chronique qui paraîtra dans Crossroads le 12 avril, j'ai mis 5/5 à ce disque... Crossroads n'est pas un magazine metal, prog, indé... Plutôt americana, blues, rock et cinoche bien sûr... Je vous livre ma chronique car je sais que Marillion n'est pas le coeur de cible de ce magazine (même si il y aura un article, comme d'hab', sur ce groupe), si je la mets sur le net, ça changera rien aux ventes du magazine ! Ceci dit, j'ai la chance de pouvoir écouter Somewhere Else grâce à la maison de disques depuis janvier, j'ai fait ma chronique au dernier moment, histoire d'avoir pu assimiler l'album. Ma chronique est objective quand je parle de la prod', de certains errements pop hasardeux, d'albums mi-figue-mi raisin, et elle est subjective quand je parle de mon attachement à ce groupe... A vous de lire et de voir...
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Ce quatorzième album des Britanniques de Marillion risque d'en surprendre plus d'un. D'en étonner plus d'un. D'en convertir plus d'un à la musique de ce groupe singulier qui a su, au gré de plus de 25 ans de carrière, atteindre les sommets des charts, puis tomber en disgrâce à cause entre autres de médias obtus, mais un groupe qui a toujours gardé quelque chose d'unique, une force intérieure et une foi en sa musique, au-delà du système et des modes. Après un superbe Marbles il y a trois ans, qui avait entre autres réconcilié le groupe avec sa base "historique", celle issue du mouvement progressif, cette base déçue par les hésitations pop hasardeuses et par des relents du passé plus ou moins bien maîtrisés dans des albums comme Marillion.Com ou Anoraknophobia, cette base donc avait retrouvé avec Marbles un groupe au sommet de son art. Un groupe capable de balancer une poignée de mélodies imparables, d'envolées instrumentales, un groupe capable de se renouveler sans faire abstraction de son passé glorieux. Aujourd'hui parait ce Somewhere Else, au titre incroyablement justifié ("quelque part ailleurs"), tant Marillion n'était jamais allé aussi loin dans sa démarche musicale. Car, au lieu de rééditer, ou de faire une suite de son précédent album, ou de revenir vers une musique soit plus "progressive", soit plus "pop", Marillion surprend en réinventant sa musique, en allant se promener dans des contrées musicales qu'il n'avait jusqu'alors qu'effleuré. Car cet album est différent, et c'est avant tout la démarche d'un groupe qui refuse la redite, quitte à surprendre, quitte à voir une partie de son auditoire perplexe, voire désemparée. Somewhere Else est l'un de ces albums assez difficiles à appréhender, à ingurgiter, tant il est riche, fouillé, peu évident à la première écoute, ce qui en fait sa force première, car il se dévoile peu à peu, jour après jour, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus s'en passer. Il y a du Coldplay dans ce disque, il y a du Muse, il y a du Radiohead, il y a du Jeff Buckley, mais tout ça sous le signe de Marillion, avec cette personnalité unique, dans le son (gros travail de production), dans l'instrumentation (les musiciens sont au top, et Steve Hogarth prouve à nouveau qu'il est l'une des plus belles voix du rock). Il y a ces parties de guitare de Steve Rothery à tomber à la renverse, que ce soit dans les arpèges, les riffs, et évidemment dans ses chorus reconnaissables entre mille, à l'instar de David Gilmour de Pink Floyd. Il y a cette capacité à accoucher de six ou sept classiques dans un album qui contient dix morceaux, six ou sept chansons références qui augurent de futurs concerts chauds comme la braise. Il y a "The Wound" et sa rythmique qui n'est pas sans rappeler "The Bell In The Sea", "Thank You Whoever You Are" et son refrain magnifique, "A Voice From The Past" et son entêtant thème au piano (où souffle en arrière plan l'esprit génial d'Erik Satie…), On peut aussi évoquer "No Such Thing", avec la voix au vocoder de Hogarth, cette rythmique tribale du batteur Ian Mosley (qui fait un boulot monstre sur cet album d'ailleurs, tout comme Mark Kelly, qui a réinventé son jeu aux claviers, proposant des sons assez inouïs). Il faudrait parler aussi de "The Last Century For Man", le morceau que rêve de faire Radiohead depuis OK Computer, tellement il est dans la lignée de "The Tourist"… Et puis, cerise sur le gâteau, il y a le morceau titre, "Somewhere Else", une merveille absolue, une perfection rarement atteinte dans ce style musical. Une ambiance, un feeling à fleur de peau, une voix lumineuse, belle et envoûtante. Et cette partie finale, véritable orgasme musical, où les instruments se confondent en une explosion jouissive, avec un chorus de guitare énorme ! Bon, vous l'avez compris, je m'emballe, je m'emballe ! Mais des disques de ce genre, dans ce style, il y en a peu, croyez moi ! Car cet album est organique, il vous touche par sa sensibilité et par son intelligence, c'est un vrai moment de grâce qui ne peut s'écouter qu'en boucle… encore et encore…

A ranger parmi les incontournables de ce groupe (et ça commence à en faire pas mal !)
Thierry Busson (5 étoiles)

Bel ouvrage Captain! ;-) Tu as bien compris qu'il ne fallait dire que du bien de Marillion, grâce te sois rendue! Je dis ça pour les "martyrs" de Progressia, j'espère au moins que le second degré de cet hommage leur parlera... ;-)

Sinon Voice From The Past a aussi un relent de Slainte Mhath dans le thème de piano je trouve.

The Guest
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Message par The Guest » 31 mars 2007, 17:14

Bravo !! Super bien dit tout ça !!

Belle chronique et comme vous, j'aime énormément ce disque, vraiment bcp bcp !
La seule chose avec laquelle suis pas exactement en accord avec Captain c'est cette phrase qui montre qu'on entend tous Marillion différemment :
"allant se promener dans des contrées musicales qu'il n'avait jusqu'alors qu'effleurées. Car cet album est différent"

C'est très très vrai en un sens et pourtant ce disque c'est tellement PLUS Marillion pour mes oreilles que tous les autres depuis Seasons End !
Disons que ce que je trouvais râté dans les autres est ici parfaitement maîtrisé. Une digestion parfaite à mon sens de ce qu'ils ont "effleuré" ou abordé maladroitement ailleurs.

En tout cas encore merci et Bravo, ça fait du bien de lire des choses sensées et intelligentes sur ce disque, j'ai hâte d'entendre ça avec le son cd.

A+
nico

Ps : j'aurais pu m'abstenir de ce post mais c'était juste pour le plaisir et l'orgueil de poster derrière Captain et Le Nobre ! themeselves ! ;-)
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Captain
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Message par Captain » 31 mars 2007, 20:44

The Guest a écrit : CITATION(The Guest @ 31/03/2007 - 16:14) [snapback]5206[/snapback]Bravo !! Super bien dit tout ça !!

Belle chronique et comme vous, j'aime énormément ce disque, vraiment bcp bcp !
La seule chose avec laquelle suis pas exactement en accord avec Captain c'est cette phrase qui montre qu'on entend tous Marillion différemment :
"allant se promener dans des contrées musicales qu'il n'avait jusqu'alors qu'effleurées. Car cet album est différent"

C'est très très vrai en un sens et pourtant ce disque c'est tellement PLUS Marillion pour mes oreilles que tous les autres depuis Seasons End !
Disons que ce que je trouvais râté dans les autres est ici parfaitement maîtrisé. Une digestion parfaite à mon sens de ce qu'ils ont "effleuré" ou abordé maladroitement ailleurs.

En tout cas encore merci et Bravo, ça fait du bien de lire des choses sensées et intelligentes sur ce disque, j'ai hâte d'entendre ça avec le son cd.

A+
nico

Ps : j'aurais pu m'abstenir de ce post mais c'était juste pour le plaisir et l'orgueil de poster derrière Captain et Le Nobre ! themeselves ! ;-)

Juste... merci ! Sans démagogie ni fanatisme, ce disque est un pur bonheur... Une musique rare...
TB
Rockstyle, Compact, Xroads... et fan de Marillion depuis 1985...

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59650
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Message par 59650 » 31 mars 2007, 22:54

Captain a écrit : CITATION(Captain @ 31/03/2007 - 15:34) [snapback]5204[/snapback]Hello
voici ma chronique qui paraîtra dans Crossroads le 12 avril, j'ai mis 5/5 à ce disque... Crossroads n'est pas un magazine metal, prog, indé... Plutôt americana, blues, rock et cinoche bien sûr... Je vous livre ma chronique car je sais que Marillion n'est pas le coeur de cible de ce magazine (même si il y aura un article, comme d'hab', sur ce groupe), si je la mets sur le net, ça changera rien aux ventes du magazine ! Ceci dit, j'ai la chance de pouvoir écouter Somewhere Else grâce à la maison de disques depuis janvier, j'ai fait ma chronique au dernier moment, histoire d'avoir pu assimiler l'album. Ma chronique est objective quand je parle de la prod', de certains errements pop hasardeux, d'albums mi-figue-mi raisin, et elle est subjective quand je parle de mon attachement à ce groupe... A vous de lire et de voir...
Amitiés
Thierry Busson

MARILLION
Somewhere Else
(Intact Records)
Définitivement à part…

Ce quatorzième album des Britanniques de Marillion risque d'en surprendre plus d'un. D'en étonner plus d'un. D'en convertir plus d'un à la musique de ce groupe singulier qui a su, au gré de plus de 25 ans de carrière, atteindre les sommets des charts, puis tomber en disgrâce à cause entre autres de médias obtus, mais un groupe qui a toujours gardé quelque chose d'unique, une force intérieure et une foi en sa musique, au-delà du système et des modes. Après un superbe Marbles il y a trois ans, qui avait entre autres réconcilié le groupe avec sa base "historique", celle issue du mouvement progressif, cette base déçue par les hésitations pop hasardeuses et par des relents du passé plus ou moins bien maîtrisés dans des albums comme Marillion.Com ou Anoraknophobia, cette base donc avait retrouvé avec Marbles un groupe au sommet de son art. Un groupe capable de balancer une poignée de mélodies imparables, d'envolées instrumentales, un groupe capable de se renouveler sans faire abstraction de son passé glorieux. Aujourd'hui parait ce Somewhere Else, au titre incroyablement justifié ("quelque part ailleurs"), tant Marillion n'était jamais allé aussi loin dans sa démarche musicale. Car, au lieu de rééditer, ou de faire une suite de son précédent album, ou de revenir vers une musique soit plus "progressive", soit plus "pop", Marillion surprend en réinventant sa musique, en allant se promener dans des contrées musicales qu'il n'avait jusqu'alors qu'effleuré. Car cet album est différent, et c'est avant tout la démarche d'un groupe qui refuse la redite, quitte à surprendre, quitte à voir une partie de son auditoire perplexe, voire désemparée. Somewhere Else est l'un de ces albums assez difficiles à appréhender, à ingurgiter, tant il est riche, fouillé, peu évident à la première écoute, ce qui en fait sa force première, car il se dévoile peu à peu, jour après jour, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus s'en passer. Il y a du Coldplay dans ce disque, il y a du Muse, il y a du Radiohead, il y a du Jeff Buckley, mais tout ça sous le signe de Marillion, avec cette personnalité unique, dans le son (gros travail de production), dans l'instrumentation (les musiciens sont au top, et Steve Hogarth prouve à nouveau qu'il est l'une des plus belles voix du rock). Il y a ces parties de guitare de Steve Rothery à tomber à la renverse, que ce soit dans les arpèges, les riffs, et évidemment dans ses chorus reconnaissables entre mille, à l'instar de David Gilmour de Pink Floyd. Il y a cette capacité à accoucher de six ou sept classiques dans un album qui contient dix morceaux, six ou sept chansons références qui augurent de futurs concerts chauds comme la braise. Il y a "The Wound" et sa rythmique qui n'est pas sans rappeler "The Bell In The Sea", "Thank You Whoever You Are" et son refrain magnifique, "A Voice From The Past" et son entêtant thème au piano (où souffle en arrière plan l'esprit génial d'Erik Satie…), On peut aussi évoquer "No Such Thing", avec la voix au vocoder de Hogarth, cette rythmique tribale du batteur Ian Mosley (qui fait un boulot monstre sur cet album d'ailleurs, tout comme Mark Kelly, qui a réinventé son jeu aux claviers, proposant des sons assez inouïs). Il faudrait parler aussi de "The Last Century For Man", le morceau que rêve de faire Radiohead depuis OK Computer, tellement il est dans la lignée de "The Tourist"… Et puis, cerise sur le gâteau, il y a le morceau titre, "Somewhere Else", une merveille absolue, une perfection rarement atteinte dans ce style musical. Une ambiance, un feeling à fleur de peau, une voix lumineuse, belle et envoûtante. Et cette partie finale, véritable orgasme musical, où les instruments se confondent en une explosion jouissive, avec un chorus de guitare énorme ! Bon, vous l'avez compris, je m'emballe, je m'emballe ! Mais des disques de ce genre, dans ce style, il y en a peu, croyez moi ! Car cet album est organique, il vous touche par sa sensibilité et par son intelligence, c'est un vrai moment de grâce qui ne peut s'écouter qu'en boucle… encore et encore…

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Thierry Busson (5 étoiles)

Enorme cette chronique !!!! ;-)
punaise j'vais afficher la chronique (à partir du 12) dans la médiathèque :-)
merci thierry
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L'homme est un roseau pensant qui flêchit mais ne rompt point !!!!

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